18 Apr

Deus Ex Machina pop-up store

Publié par Burno, Blues Media - Catégories : #Moto

17/04/2013 - Le titre de cet article donne le ton de l'événement organisé mercredi soir au 9 rue notre Dame de Nazareth, à Paris. Une soirée pour initiés, happy-few, branchés, pour ceux qui savent. De quoi donc s'agit t'il ? Décomposons, et commençons par le "pop-up store". J'avoue avoir usé d'internet afin de savoir de quoi il retournait. Un pop-up store est un magasin éphémère, événementiel, hébergé dans un lieu, une boutique par exemple. Vous suivez ? Bon, on continue. "Deus Ex Machina" est une marque australienne fabriquant des surfs et du surfwear (des fringues, quoi). Depuis quelques années, Deus Ex Machina fait aussi de la préparation de motos, à base de modèles basiques ayant entre 20 et 30 ans d'age, le but étant d'avoir un 2 roues ayant un look raccord avec la cool et néanmoins rebelle attitude du surfeur. Je sens que j'en ai perdu quelques uns, mais bon, je vous ai prévenu, on n'est pas dans la zone commerciale avec Kiabi et Décathlon. Poursuivons. Donc, Deus Ex Machina prépare des motos, le but étant que cela ressemble à un bricolage maison fait avec de la récupération, sauf que vous pouvez l'acheter (cher) déjà bricolée . Un peu comme ce que font les wrenchmonkees, vous voyez ? Non ? Oui, mais bon, je ne sais pas comment je vais m'en sortir pour vous faire comprendre le concept, incultes comme vous l'êtes. Faites comme si vous aviez tout compris et reprenons.

Une moto virtuelle dans un magasin virtuel

Et pourquoi donc Deus Ex Machina s'est fendu d'un pop-up store in Paris ? C'est pour faire savoir qu'un atelier de la marque a ouvert récemment à Milan, et que du coup, les européens pourrons désormais plus facilement acquérir les motos signés de la marque. Et l'idée de la soirée, c'était qu'on en voit une en vrai, bien entendu. Raté d'organisation ou concept marketing de la 12ème dimension, pas de moto Deus dans le pop-up store du magasin Wait (l'hébergeur du pop-up). Vous allez me dire, t'as perdu ton temps, il n'y avait rien à voir. Mais vraiment, vous ne comprenez rien à rien. De fait, il n'y avait pas grand chose à voir dans le pop-up store. Mais, ce n'est évidemment pas là l'idée. Partez pas dans le fond, c'est pourtant simple à comprendre tout ça !

Voir et (surtout) être vu

Alors, à ce stade, pour les quelques uns qui suivent toujours, vous allez bientôt toucher à l'essence même du truc. Ce que les initiés viennent voir à ce genre de rendez-vous, c'est ... eux-mêmes ! On vient s'admirer, afficher sa décontraction vestimentaire savamment orchestrée, avec des motos ou des vélos customisés dans la cuisine (soit-disant). Vous sentez dans mes propos un soupçon d'agacement. Est-ce du au fait d'être mêlé à cette génération de trentenaires "Y", élevée au Pokemon et aux Minikeums, moi qui suis de la génération n-2 ? Certainement.

Les barbus dans la rue

Le trentenaire mâle hip est reconnaissable à sa barbe bien taillée et au fait qu'il fait la bise à ses congénères masculins. Chez les filles, c'est plus diversifié, plus sympa du coup. Les barbus avaient donc envahi la rue et garé leurs machines devant le pop-up, le pestacle était donc là. On a bu de la bière offerte par la maison et on a papoté. Il y avait aussi un groupe de rock pas virtuel dans le magasin (pas dans le pop-up). C'était bien.

Ici Burno, de retour d'expédition dans le microcosme de la branchitude absolue, à vous les studios.